GENDARMERIE, LIBOURNE

La future Gendarmerie de Libourne installe dans un vide urbain délaissé deux usages : la Gendarmerie proprement dite et 86 logements destinés à loger les familles des gendarmes.
Elle s’installe en un seul volume sur rez-de-chaussée, volontairement linéaire pour éviter de trop forte hauteur en respect des riverains avoisinants.
Le volume supérieur est décalé vers l’intérieur de la parcelle renforçant un épannelage doux.
Ce « déhanchement » participe à l’architecture aérienne de la gendarmerie. Il devient prétexte à une expression duelle de matière s’inventant dans sa réaction à la lumière.
Ainsi le socle de la Gendarmerie est traité en béton lasuré gris, assise sobre mais ferme, allégorie d’une fonction régalienne.
Par contraste, l’étage revêtu de cassette d’aluminium, offre une perception accueillante dans une douce vision changeante selon les heures de la journée.
Garage et cours de service sont positionnés au Nord de la parcelle permettant une gestion des flux automobile simple. Le garage couvert et fermé prolonge le bâtiment principal s’harmonisant ainsi avec le rez-de-chaussée.
Les 86 logements, sont répartis dans quatre bâtiments comportant trois niveaux sur rez-de-chaussée. Des « failles » créent une rupture volumétrique proposant des espaces communs.
Les quatre bâtiments occupent le site de manière parallèle aux limites Ouest et Est. Un espace central en pleine terre s’invite en « îlot de fraicheur » s’épanouissant en pleine terre.
L’écriture architecturale du futur site la Gendarmerie de Libourne se veut simple, frugale, mais parfaitement maitrisée, représentative d’une institution pérenne.